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 Show me your true colors x Szkandär

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Erin G. Petrova
Erin G. Petrova
Tête d'Ampoule
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Message(#) Sujet: Show me your true colors x Szkandär Show me your true colors x Szkandär  EmptySam 23 Avr - 23:01

”-Voilà la pochette qui contient tous les papiers nécessaires à votre séjour : billets d’avion, réservation d’hôtel, et vos Pass pour la convention et les différentes conférences.” Je récupère la pochette cartonnée qui contient tous les documents, et qui file directement dans mon sac à dos, entre deux classeurs. Le vol doit durer un peu moins de quatre heures, je compte bien les mettre à profit pour faire quelques fiches de cours. Je sens le regard insistant de la cheffe de chirurgie qui me fixe lourdement, et qui me pousse à relever la tête, alors que mes sourcils se haussent d’incompréhension. J’espère juste qu’elle va pas me redonner tout le détail de notre séjour…pas une troisième fois. J’ai déjà sagement écouté, et retenu, les deux premières. Mais non, elle finit par soupirer légèrement, reprenant avec cet air sévère que tout le monde lui connaît ici. “-Docteur Petrova, inutile de vous rappeler que vous continuez de représenter le Cedar Hospital, même en dehors de ces murs…pas vrai ? Je compte sur votre irréprochabilité. Et n’oubliez pas que vous rencontrerez peut-être vos futurs mentors au cours de cette conférence sur les innovations médicales. Profitez de la soirée pour discuter avec d’autres médecins, et…briller.” Elle continue de me fixer avec un peu trop d’insistance, alors je finis par entrouvrir les lèvres pour lâcher un simple : “-Oui, Madame.” parce que je vois aucune autre bonne réponse à cet instant. Elle hoche la tête dans une moue, avant de faire un petit geste de la main pour me chasser d’ici en vitesse.

Et franchement ? Je demande pas mon reste. J’aime beaucoup ma cheffe pourtant. C’est une grande chirurgienne, et j’espère devenir un jour au moins à moitié aussi douée qu’elle…mais elle me fiche la trouille parfois. Je récupère donc ma petite valise, enfile les lanières de mon sac à dos sur mes épaules, et me dirige vers la sortie de l’hôpital, où un taxi m’attend, appelé par la Boss. C’est plutôt cool, de pouvoir voyager sans avoir à se préoccuper de la logistique, qui a été entièrement gérée par le service administratif. La voiture me conduit à l’aéroport de Philadelphie, et j’ai pas besoin de marcher plus de trois minutes dans le grand bâtiment pour repérer la silhouette du Szkandär, pas très loin de notre guichet. Je suis à ses côtés en quelques instants, le saluant d’une espèce de grimace, avant de retirer déjà mon sac de mes épaules. “-Docteur Samuels. J’ai nos billets, un instant.” J’ouvre grand le sac, exposant son contenu sans pudeur, et récupère la pochette, en sortant nos deux tickets d’embarquement. Un coup d’oeil à chacun pour trouver leur propriétaire, et je retiens pas un léger sourire en coin : “-Première classe, hein ? J’imagine que c’est un privilège de titulaire…” que je dis en lui tendant son billet, repliant le mien, de seconde classe, alors que j’attrape ma carte d’identité.

Il n’y a pas grand-monde devant nous, et nous nous retrouvons au guichet d’embarquement rapidement, avant de parcourir le couloir qui nous mène à l’intérieur de l’avion. “-Un taxi nous attendra à la sortie de l’aéroport. On se retrouvera là-bas. N’abusez pas des bonnes choses de la première classe, Docteur Samuels.” Puis nos chemins se séparent. Pendant que Monsieur le grand chirurgien pourra grignoter des cacahuètes et boire des coupes de champagne, je me contenterais de jus de fruit et de mes classeurs. Y’a autant de monde dans l’avion que dans l’aéroport, mais du coup c’est pas plus mal, ça me permet de m’étaler sur les deux fauteuils à côté de moi. J’enfonce les écouteurs dans mes oreilles, attrape stylos et surligneurs, mon bouquin de pathologie, et…c’est partie pour l’autoroute du kiff jusqu’à Austin. Notre séjour sera pas très long, la convention sur les innovations médicales est censée durer trois jours, au cours desquels de nombreuses conférences auront lieu, dont une que nous sommes censés animer, et un dîner avec le gratin du monde médical américain. Enfin…le gratin, et moi quoi. C’est une opportunité tellement…dingue. Au-delà de dingue, mais j’ai pas les mots…et je suis excitée comme une puce.

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Szkandär Hillingsbrook S.
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Message(#) Sujet: Re: Show me your true colors x Szkandär Show me your true colors x Szkandär  EmptyMar 17 Mai - 20:47

Sur le chemin jusqu'à l'aéroport de Philadelphie, parfaitement installé sur le siège arrière de mon UBER, parcourant sans grand intérêt les dernières nouvelles concernant le monde extérieur et ses nombreuses péripéties sur mon Androïd, je pensais à mon parcours depuis la faculté de médecin jusqu'à aujourd'hui. C'était dingue ce que le temps filait vite.. J'avais la nette impression que le temps où j'arpentais les couloirs bondés mais studieux de l'Université d'Harvard, était encore hier. Une expérience qui avait marqué ma vie à jamais et dont je chérissais encore les souvenirs. Toutes ces heures passées à potasser encore et encore, sans lâcher le rythme, poussant de plus en plus loin mes recherches dans le seul but d'en apprendre davantage et d'approfondir mes connaissances, prouvant jour après jour que j'avais ma place, et cela pas parce que j'étais le fils d'un grand chirurgien mais parce que j'étais une personne à part entière en plus d'avoir ces capacités intellectuelles incroyables qui autrefois, était mal vu de mes camarades.. Le travail que j'avais fourni, m'avait permis d'être la personne que j'étais à l'heure actuelle. Il m'avait permis de toujours chercher à me dépasser et à donner le meilleur de moi-même, à toujours croire en mes projets et surtout à toujours faire en sorte de pousser la médecine vers le haut car nous étions tous au service de nos patients. Le trajet fut plutôt rapide, surement parce que mon esprit avait énormément divagué sur mon passé mais il était temps de se concentrer sur le présent et surtout sur ce qui m'amenait à m'envoler vers la ville d'Austin. Un évènement majeur qui sera rythmé par de nombreuses conférences sur les innovations dans tous les domaines de la médecine moderne. Un moment que j'attendais avec impatience surtout concernant certains sujets. Je m'étais donc dirigé vers le guichet tout en tirant ma valise. Si d'ordinaire j'avais pour habitude d'effectuer ce genre de voyage au côté de certains de mes confrères qui venaient soit du Cedar Hospital soit d'autres hôpitaux de Philadelphie, cette fois-ci, je serai accompagné de l'une de mes résidente en chirurgie. Ce n'était pas vraiment commun comme situation.. C'était même un peu bizarre dans un sens mais cette dernière avait su briller au moment où je lui avais demandé de rayonner même si c'était surtout parce qu'elle allait obtenir une récompense au bout du compte. Le résultat avait été là et c'était tout ce qui comptait. D'ailleurs, ma partenaire de voyage ne tarda pas à se montrer avec tout son attirail sur le dos! Bonjour, Dr. Petrova! Vous m'avez l'air bien chargé!! Lui dis-je alors qu'elle farfouillait déjà dans son sac à dos. Je la regardais faire tout en jetant un coup d'oeil dans tout son bazar. La jeune femme comptait bien bosser dans cet avion à première vue. Bonne initiative de sa part. Elle me tendit mon billet tout en ajoutant un commentaire. Je ris à cette remarque car si seulement elle savait, elle saurait que la première classe dans un avion, ce n'était rien comparé à mes voyages en jet privé! En quelque sorte..! Dis-je simplement en remarquant son petit sourire quelques instants plus tard. Je l'écoutais ajouter une dernière chose avant de simplement hocher la tête et d'envisager aller me faire contrôler de toute part jusqu'à monter dans l'appareil. Le vol fut plutôt agréable. J'avais relu certains articles qui m'avaient paru incroyable lors de ma première lecture. J'avais des questions à poser à certains intervenants et je voulais en rencontrer certains autres. J'avais bu une coupe de champagne bien fraiche et grignoté quelques petites douceurs. Un voyage tout en légèreté avant d'arriver à destination. La descente de l'avion, les contrôles de la douane, la récupération des bagages.. Ce fut quelques peu longs mais je retrouvai très vite la jeune étudiante en chirurgie avant d'aller prendre notre taxi qui nous attendait à l'extérieur. Alors, cette deuxième classe? Pas trop inconfortable? Dis-je pour la taquiner un peu. C'était très inhabituel de ma part mais bon, nous étions loin de l'hôpital, je pouvais bien faire preuve d'un peu plus de souplesse, du moins, temporairement. Très vite nous arrivâmes à notre hôtel. J'aurai pu jouer le gentleman en l'aidant avec sa valise mais je ne voulais pas qu'elle pense que je n'étais plus le Dr. Hillingsbrook Samuels qu'elle avait toujours connu jusqu'à présent et qu'elle pouvait se permettre des écarts avec moi même si j'avais fait une petite blague quelques instants auparavant. Il n'y avait plus qu'à aller voir la réception pour nos chambres. J'espère que vous n'êtes pas trop nerveuse, il va y avoir beaucoup de pointure de la médecine durant ces trois jours et vous allez devoir être à la hauteur!


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Erin G. Petrova
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Message(#) Sujet: Re: Show me your true colors x Szkandär Show me your true colors x Szkandär  EmptyDim 22 Mai - 17:46

Dire que je vois pas passer le temps est un euphémisme. Je me souviens m’être installée, avoir mis la musique, m’être plongée dans les livres, et…pouf, nous voilà à une demi-heure d’Austin. Je jette un coup d'œil à mes fiches, et me félicite du travail accompli. J’ai toujours eu des facilités dans l'apprentissage, je peux pas dire le contraire, c’est grâce à mon cerveau éponge, qui retient tout un tas de trucs sans même que je cherche particulièrement à les retenir. C’est hyper utile dans le cadre des études, évidemment. Mais ça pollue aussi pas mal…tout le reste. Je me souviens de détails parfois insignifiants d’un livre que j’ai lu, les dialogues de l’épisode d’une série que j’ai vu étant ado, ou la chanson qui passait en fond sonore quand il s’est passé un moment mémorable, comme un bon souvenir. J’ai pas besoin de forcer les choses, ça se fait tout seul. Et oui, j’ai conscience du fait que ce soit une sacrée chance.

Je viens tout juste de finir un chapitre, mais consciente que je pourrais pas terminer de l’étudier avant qu’on arrive, je prends le parti de ranger mes livres, et de relire pour la énième fois le programme de la convention. Y’a des astérisques à plusieurs endroits, des points d’interrogation à pas mal d’autres endroits, et au dos, écrit de ma main, un programme parfaitement personnalisé des conférences auxquelles je souhaite assister, et des médecins ou chercheurs avec lesquels j’ai envie d’échanger, ou auxquels j’ai des questions à poser. Je sais que cette convention pourrait faire beaucoup de bien à ma toute jeune carrière. Enfin…je sais qu’elle va lui faire beaucoup de bien. Et je sais aussi que je dois ça au docteur Samuels. Le voyant annonçant notre descente et la nécessité d’attacher notre ceinture s’allume, et je range toute mes affaires pour regarder par le hublot la ville qui se rapproche, petit à petit, jusqu’à ce que les roues heurtent le bitume de la piste d'atterrissage, et que l’avion s’immobilise enfin.

Les passagers de première classe sont débarqués avant nous, je m’en fous un peu. Tant que j’ai de la musique dans les oreilles, le reste m’importe peu. Je finis par descendre à mon tour, et après les étapes d’usage, finis par retrouver le chirurgien, qui m’accueille d’une remarque qui m’arrache un sourire en coin : “-Oh…le lot quotidien du commun des mortels dont je fais partie.” Je profite que Szkandär soit occupé à héler un taxi pour lui jeter un coup d'œil, pas vraiment habituée à l’entendre me taquiner comme il vient de le faire. Je me demande à quel docteur Samuels je vais avoir droit au cours de ces trois jours. Le trajet en taxi se fait en silence, même si le chauffeur essaye de faire la conversation, et que je lui réponds de façon machinale, trop occupée à regarder par les fenêtres pour découvrir cette ville qui m’est totalement inconnue. Il faut dire qu’à part Cranstown, je connais pas grand chose au monde. Notre séjour ici va être bien rempli avec ces conférences, et aucune place n’est laissée au tourisme, ce qui est un peu dommage, mais…c’est comme ça. On vient pour le travail, pas pour les vacances après tout.

Le chauffeur nous dépose devant l’hôtel, et le docteur Samuels le règle, alors que je récupère sa note de frais pour l’intégrer au dossier que m’a confiée notre cheffe. On y ajoutera nos différentes dépenses au cours du séjour, pour les repas, par exemple, ou le trajet du retour. Il y a un peu de monde devant nous dans la file pour rejoindre l’accueil de l’hôtel, et je devine sans peine qu’il s’agit d’autres médecins, personnel hospitalier, voire représentants pharmaceutiques, qui vont assister à cette convention, comme nous. J’hausse un sourcil à la question de Szkandär, pendant que je fouille dans mon sac pour ressortir les papiers concernant notre réservation d’hôtel. Sauf qu’au lieu d’y jeter un œil, ce qui me semble inutile vu que la réception est à quelques mètres devant nous, je lui sors la liste que j’ai établie il y a quelques jours. “-Il en faut beaucoup pour me rendre nerveuse, docteur Samuels. Rassurez-vous, je ne bégaierai pas au moment crucial.” Enfin…j’espère. Parce que pour être honnête, ce sera la première fois que je me retrouverai face à un public aussi nombreux.

J’avise les personnes qui sont encore devant nous, avant de jeter un coup d'œil à ma liste, la présentant aux yeux de Szkandär : “-Voyez, j’ai un programme bien rempli. Vous connaissez certains de ces médecins ?” que je demande, penchant encore un peu plus la liste pour qu’il puisse la zieuter. Je compte pas lui demander de me présenter…mais enfin…je suis pas contre un petit coup de main non plus. J’ai jamais eu de mal à établir le contact avec les gens, et le moins qu’on puisse dire, c’est que j’ai la tchatche facile. Mais ici…si je jette déjà un coup d'œil autour de moi, je fais un peu tâche. Je vois que des médecins bien plus âgés, et plus expérimentés, évidemment. J’ai l’impression d’être la gamine échappée de la maternelle à côté d’eux. Mais il en faudra plus pour me décourager, c’est une certitude. “-McAusten…c’est elle, la top priorité. Je suis ses travaux depuis tellement d’années…” Une cardiologue de renom…et comme j’accompagne moi-même un cardiologue de renom, ma foi…j’ai peut-être toute mes chances.

On finit par arriver devant le guichet de l’accueil, où une jeune femme nous acceuille dans un grand sourire. Le Doc’ me devance, indiquant le nom de notre hôpital, et nos deux noms à nous, alors que je lui tends les papiers en ma possession. La nana tapote sur son ordinateur sans se départir de son sourire, et je me demande brièvement si elle va pas avoir des crampes d’ici la fin de la journée, vu les personnes qui continuent d’entrer dans l’hôtel. Elle m’arrache à cette pensée passablement amusante, posant une unique clé devant nous, en annonçant notre numéro de chambre. Et pour le coup…je crois que j’affiche la même expression qu’un poisson qu’on aurait retiré de son bocal trop longtemps. Mon regard se tourne furtivement vers l’homme à ma gauche, avant que mon index vienne tapoter à côté de la clé : “-Euh…excusez-moi…comment ça, la chambre ? Nous sommes deux…deux médecins, je pense qu’il doit y avoir deux chambres. Est-ce que vous pouvez vérifier…s’il vous plaît ?” Son sourire se crispe à peine, et elle cache à la perfection le fait que je l’agace sans doute avec ma question, et que je lui fait perdre son temps. Master en sourire cette nana, c’est une certitude.

Cathlyn, d’après son badge, prend encore quelques secondes, avant de relever la tête pour reprendre la parole : “-Nous n’avons bien qu’une seule chambre pour le Cedar Hospital, petits-déjeuners inclus. Réservée il y a environ deux mois, payée entièrement.” Ah ouais…l’angoooiiiisse. J’ai le cerveau qui tourne à mille à l’heure, et je prends les devants. “-Bon…pas de problème. Il y a du y avoir une erreur, ça arrive. Il vous reste des chambres libres, j’imagine. Je pourrais en avoir une, s’il vous plaît ?” Nouveau sourire qui vacille une nouvelle fois, même si Cathlyn reste ultra professionnelle, alors qu’elle se remet à pianoter sur son ordinateur, en silence. Et quelques secondes plus tard, la sentence tombe. “-Je suis désolée. L’hôtel est complet. Mais si ça peut vous rassurer, il s’agit de deux lits jumeaux, et pas d’un lit double.” A mon tour d’avoir un sourire crispé, alors que je réplique dans la foulée, avec une pointe de mauvaise humeur dans la voix : “-Ah ben alors si on a deux lits jumeaux…c’est…génial. Merveilleux, même. Merci, Cathlyn.” Et dans un geste un peu brusque, j’attrape notre clé, et m’éloigne de la réception, zieutant les murs pour me repérer, et savoir quel couloir emprunter pour trouver notre chambre. Sérieux, cet hôtel à l’air immense, et il reste pas une seule chambre ? Je trouve l’ascenseur, et m’y insère quelques secondes avec Szkandär, tâchant d’avoir l’air la moins renfrognée possible. Et franchement…c’est pas gagné !

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Szkandär Hillingsbrook S.
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Message(#) Sujet: Re: Show me your true colors x Szkandär Show me your true colors x Szkandär  EmptyMar 21 Juin - 20:32

Durant le vol jusqu'à Austin, je m'étais appliqué à profiter de chaque seconde qui s'écoulait pour me reposer mais aussi pour lire certains travaux rédigés par d'autres chirurgiens. Un moment de calme et de paix que j'avais chéri car ces derniers se faisaient plutôt rares avec la profession que j'exerçais. Certes, j'aimais le tumulte et l'ambiance du Cedar Hospital mais un peu de tranquillité ne faisait pas de mal non plus. En tout cas, le trajet se passa relativement bien et finalement, c'était l'essentiel. Après avoir débarqué,  subi les contrôles d'usage et récupéré nos affaires, ma résidente et moi nous étions dirigés à l'extérieur du bâtiment. Décidément, les aéroports étaient toujours bondés de monde et cela peu importait le jour de la semaine que nous étions. Ce n'était pas toujours simple de se créer un chemin quand certains étaient plutôt pressés et prêts à vous foncer dessus tant qu'ils réussissaient à avoir leur vol et que d'autres avaient plutôt deux de tension et qu'ils empêchaient tout le monde de progresser d'un point A à un point B restant plantés là en plein milieu du chemin comme s'ils étaient seul au monde avec leur nombre incalculable de valise! Cela avait le don de m'irriter mais je n'avais pas le temps pour ça. J'avais hâte de me poser dans ma chambre d'hôtel et de me mettre à l'aise. Nous étions à l'extérieur avec le Dr. Petrova, et pour une fois, je m'étais montré d'humeur taquine. Ce n'était pas vraiment mon genre et encore moins avec elle mais disons que j'étais de bonne humeur, tellement que je me surprenais à me montrer agréable avec elle. Sa réponse était tout autant sur le ton de la plaisanterie et je remarquais ce petit sourire en coin qui s'affichait sur son visage. C'était si inhabituel de notre part de nous comporter ainsi l'un avec l'autre. C'était surement dû au fait que nous avions l'immense privilège de pouvoir parler de la nouvelle procédure qui portait nos noms et dont nous étions extrêmement fière, surtout moi évidemment! Le trajet en taxi fut marqué par mon silence. Je n'avais pas dit un seul mot alors qu'Erin, elle, se montrait suffisamment courtoise pour répondre au chauffeur de notre véhicule. J'étais bien trop occupé à envoyer des mails sur mon téléphone jusqu'à ce qu'on arrive à destination. La jeune femme semblait prendre à coeur la mission qu'on lui avait confié de rassembler toutes nos notes de frais à la charge de l'hôpital ainsi que certains autres documents. Je lui laissais le soin de s'en occuper, elle faisait cela très bien et moi, je n'avais pas envi de m'en préoccuper. Ce qui m'intéressait par contre, c'était de savoir si elle était nerveuse à l'idée de rencontrer des pointures de la chirurgie. Sa réponse ne m'étonna même pas! Cette jeune femme était assez coriace de ce que j'en ai vu jusqu'à présent. Donc aucune surprise quant à sa réponse mais je me devais de demander. Elle me tend une liste que je parcours rapidement des yeux en souriant. Bien sûr! Deux d'entre eux ont été mes mentors à New-York et j'ai rencontré certains en convention! Vous suivez de brillants chirurgiens, c'est une excellente liste! Je lui la lui rends avant qu'elle ne me parle de l'un des chirurgiens qu'elle aimerait absolument rencontrer à en croire l'intonation de sa voix. Le Dr. Eliza McAusten.. Vous visez très haut, Dr. Petrova! C'est une légende de la cardio, je suis également ses travaux. Avec un peu de chance, elle participera à notre intervention et vous pourrez lui parler, échanger et vous faire un contact très précieux pour la suite de votre carrière. C'était toujours un plus de se faire un réseaux de contact bien solide. Cela aidait énormément dans la carrière d'un jeune chirurgien. Elle aura la possibilité de parler à beaucoup de monde étant donné qu'elle n'était que résidente et que son nom était déjà associé à une procédure chirurgicale. Nous étions enfin à la réception et je laissais la brunette parler avec la femme derrière le comptoir. Je venais de recevoir un message important, du coup, je le lisais sans vraiment faire attention à ce qui se passait entre l'étudiante et l'employée de l'hôtel. Mais au bout d'un moment, mon attention fut captée par les deux femmes et je stoppais ma lecture pour les écouter toutes les deux. Je fronçais les sourcils en comprenant ce qui se passait. Je soupirais en regardant cette femme et l'air complètement dépité de la future chirurgienne et pris la parole. Nous ferons avec.. Bonne fin de journée à vous! Nous nous étions éloignés avant de monter dans un ascenseur pour rejoindre notre étage. Alors que les portes se refermaient et que l'appareil se mit en route, je regardais la jeune femme qui semblait presque comme lutter contre elle-même. Ce n'est qu'une simple erreur, détendez vous! Dis-je avant d'ajouter. Nous pourrons parler plus en détail de notre intervention puisque nous serons dans la même pièce durant notre séjour ici. C'est un mal pour un bien.. Dis-je simplement alors que l'instant d'après, les portes s'ouvrèrent et je lui fis signe de sortir en premier. Nous cherchâmes notre chambre jusqu'à tomber dessus et nous engouffrer dans cette dernière. C'était plutôt grand et bien organisé à première vue. Je déposais mes bagages sur le côté avant de retirer ma veste aussitôt! Je me postais près de la fenêtre pour admirer le dehors. Il est assez tôt! Puisque nous avons du temps devant nous, je pense prendre une douche. Je vous laisse vous mettre à l'aise, Erin..


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Message(#) Sujet: Re: Show me your true colors x Szkandär Show me your true colors x Szkandär  EmptyMar 8 Nov - 21:20

Comme une gosse qui viendrait de tendre à l’un de ses parents sa liste de Noël, et attend une réaction, j’observe Szkandär tandis qu’il prend connaissance du programme que j’ai élaboré pour cette convention, des conférences auxquelles je souhaite assister, et même des chirurgiens que j’espère rencontrer et avec lesquels discuter. Je crois que ce serait pas mensonger de dire que j’ai des étoiles qui se sont allumées dans les yeux quand il m’explique que certains de ces conférenciers ont été ses mentors. “-Vos…mentors ? Woah…ça explique sans doute en partie votre talent et votre savoir-faire.” J’ai un hochement de tête, avant de me rendre subitement compte que je viens de dire un truc sympa à Samuels. Merde. J’espère qu'il ne va pas tiquer, et éviter de me rappeler qu’un jour, j’ai pu lui dire un truc gentil.

En vrai…c’est évidemment ma première convention, et tout ça, là, ça reste du domaine de l’inconnu pour moi. Je ne sais pas si beaucoup de résidents ont la chance de pouvoir dire qu’ils ont assisté à ce genre de réunion des plus grands médecins et chirurgiens, mais je me rends compte de celle que j’ai, moi. Et j’estime que j’en aurai encore plus si je pouvais ne serait-ce que rencontrer une de ces femmes exceptionnelles qui révolutionnent la médecine. J’ai les sourcils qui se haussent quand Skandär confie suivre aussi les travaux de McAusten, alors que je reprends dès qu’il a terminé de parler : “-Ses écrits sur les dysfonctionnements et malformations cardiaques chez le fœtus…brillant !” Ouais, quand certains sont fans de je ne sais quel mannequin ou ont chez eux des posters du dernier groupe musical à la mode, moi je suis en admiration devant une nana qui découpe des cœurs ! J’ai quand même bien noté qu’elle serait sans doute présente à notre intervention, et…oui, possible que ce soit le genre d’information qui affole un peu mon trouillomètre. Même si je sais qu’il faudra que je sois d’autant plus irréprochable dans mon discours si je veux avoir une chance de lui taper dans l'œil. “-Discuter avec elle, ce serait…le Graal.” Et le cardiologue à mes côtés à raison, McAusten serait un tremplin phénoménal pour ma toute jeune carrière, déjà particulièrement bien mise en avant par Samuels.

Quoiqu’il en soit, j’ai rarement vu autant de médecins au mètre carré. Certains doivent avoir le double de mon âge, voire même plus, et je me fais l’effet d’une gamine, tout juste débarquée du bac à sable. Peu m’importe. Je compte bien faire mes preuves lors de notre intervention de demain, et prouver à tous ces gens que j’ai bien ma place ici, résidente, ou pas. Sauf qu’avant d’affronter tous ces esprits brillants demain, il faut d’abord affronter l’étape de la réceptionniste, qui ne tarde pas à nous tendre une unique clé. Je peste ouvertement en comprenant que le personnel administratif du Cedar n’a réservé qu’une seule chambre, qu’on va devoir se partager. Et tandis que les portes de l’ascenseur se referment sur nous, je laisse transparaître ma mauvaise humeur, alors que Skandär semble étrangement…indifférent. Comment peut- il s'en foutre à ce point, qu’on ai pas chacun notre espace, et qu’on soit pas obligé de partager une salle de bain, et une chambre ? Que je me détende ? Il est marrant, lui ! “-J’ai beau relire mon programme pour ces jours-ci, je ne vois nulle part écrit : voir mon Boss en pyjama ! J’espère au moins que vous ne ronflez pas !” Bien sûr qu’on pourra parler encore plus de notre intervention comme ça, mais…on aurait tout aussi bien pu le faire après s’être rejoint dans l’une des deux chambres, en dormant chacun de notre côté !

Je ne vais pas prétendre que je ne suis pas encore un peu chiffonnée quand la clé tourne dans la serrure pour nous laisser découvrir une chambre spacieuse…et plutôt bien agencée. J’aime vraiment pas mal. Et je suis toujours en train d’observer l’agencement de la chambre quand le docteur Samuels reprend la parole, évoquant cette douche qu’il va prendre…et qui me fait chauffer les joues instantanément. Okay, pas de panique. Reste cool Petrova. Ton titulaire va être dans la pièce d’à côté, entièrement nu, de l’eau ruisselant sur son corps qui doit être parfaitement musclé, et… “-Euh…oui.” Mais bordel ! On se ressaisit, maintenant ! Je prends une inspiration et me détourne, pour accorder toute mon attention à ma valisette. “-Bien sûr. Faites comme chez vous.” Et je commence à défaire mes affaires, m’empressant de mettre sur cintres mes deux robes de soirée, pour éviter qu’elles ne se froissent davantage.

Skandär disparaît de la chambre pour s’enfermer dans la salle de bain, et j’ai une nouvelle fois chaud aux joues quand j’entends l’eau se mettre à couler. “-Erin Georgette Petrova, c’est pas vrai ! Apprends à te tenir, ma fille !” que je lâche pour moi-même à mi-voix, secouant la tête pour arrêter de penser à ce qui se passe dans la pièce d’à côté. Sauf qu’on a beau avoir des relations professionnelles en dents de scie, Samuels reste un homme tout ce qui se fait de plus séduisant. Pour m’occuper les mains, et l’esprit, et arrêter de penser à lui sous la douche, je me fais couler un café, et récupère dans ma valise le plan du déroulé de notre intervention, ainsi que mes notes, les parties concernant le cardiologue en violet, pour les distinguer de celles où je prendrais la parole. Franchement…tout m’a l’air plus qu’en ordre, et bien rôdé, et je me demande ce qu’il resterait encore à revoir selon lui. Assise en tailleur sur le canapé de la chambre, le café serré entre mes mains, je relis donc pour la énième fois les notes que je connais déjà par cœur. Et comme souvent quand il est question de mon travail, le reste du monde s’efface peu à peu, et je n’entends bientôt plus les allées et venues dans le couloir, la conversation animée de nos voisins, ni même l’eau de la douche dans la pièce d’à côté. En revanche...je vois un peu trop la grosse araignée immonde qui vient de grimper le long du pied de la table basse, et qui grouille maintenant sur mes notes. "-RESTE LOIN DE MOI, SATANAS !!!" Mettez une personne phobique dans la même pièce que ce qui l'effraie, et les réactions peuvent devenir...déroutantes. Voilà comment je me retrouve debout à l'autre bout du canapé, les traits figés par la peur, les yeux prêts à sortir de leurs orbites, à deux doigts d'appeler à l'aide.

@Szkandär Hillingsbrook S.

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Szkandär Hillingsbrook S.
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The Cardio God
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Message(#) Sujet: Re: Show me your true colors x Szkandär Show me your true colors x Szkandär  EmptyDim 26 Mar - 19:44

Cette convention était l'occasion parfaite pour la jeune étudiante de rencontrer de grands et brillants chirurgiens du domaine de la chirurgie thoracique et cardio-vasculaire et ainsi être en première position concernant les avancées sur le domaine. C'était toujours extrêmement impressionnant la première fois de participer à ce genre de rassemblement. Il y avait tant de chose à voir, tant de monde à saluer et à découvrir, tant de chose à apprendre.. Pour ma part, j'y avais toujours été habitué du fait d'avoir un père qui impressionnait par son charisme, sa personnalité et son génie. Je faisais parti de ces rares privilégiés qui bénéficiaient de la notoriété d'un parent proche et qui de ce fait, s'exposaient par la même à des critiques sur le fait d'avoir des traitements de faveurs et des facilités plus qu'évidente.. Devais-je les nier? Bref, il y avait des gens qui bénéficiaient de facilité, d'une aide et qui devaient s'en servir afin d'avancer dans leur carrière. Tel fonctionnait le monde d'aujourd'hui. Erin Petrova avait eu l'honneur d'avoir son nom inscrit dans la procédure que j'avais mis sur pieds, elle serait complètement folle de ne pas saisir l'opportunité qui lui était servie sur un plateau en argent.. A ses mots, j'haussai légèrement les épaules. Oui certainement, ils m'ont beaucoup appris mais.. J'aurai surtout mis en avant mon propre talent et mon travail car à votre âge, j'avais mon doctorat. J'étais titulaire dans mon domaine, Dr. Petrova. C'était surement ce que l'on pouvait attendre d'un surdoué qu'il excelle tout simplement. J'avais été l'un des titulaires les plus jeunes de ma génération. Je fis un sourire en coin à la brunette qui allait surement me trouver arrogant mais on était pas là où j'en étais sans l'être alors je prendrais cela comme un compliment. Evidemment, il m'avait fallu l'enseignement de plusieurs grands noms de la chirurgie, tout domaine confondu car je n'avais pas juste étudié la chirurgie cardiaque au cours de ma formation initiale. J'avais même songé à un moment donné me diriger vers la chirurgie neuronale mais je ne voulais certainement pas être l'ombre de mon cher père.. Nous continuons notre discussion et je fus impressionné de savoir que ma résidente soit à ce point passionnée par les travaux de certains grands noms dans la profession. Elle en parlait avec une telle passion que s'en était presque adorable. Alors il va falloir l'éblouir! Dis-je simplement en réponse à ses paroles. C'était le Graal, disait-elle mais encore fallait il l'attirer jusqu'à elle! Bien sûr, je pouvais aider mais était-ce seulement mon genre? A moins qu'elle ne m'impressionne aussi durant notre présentation, pour le moment, je préférais la laisser se débrouiller seule. Une difficulté s'était glissé dans notre programme. Une difficulté qui ne me semblait pas si tragique, juste une petite erreur faite par l'hôpital. Mais visiblement pour la jeune étudiante, c'était la fin du monde. Il fallait dire que devoir partager une chambre d'hôtel avec son bourreau n'était pas forcément une idée de plus agréable.. Je l'écoutais faire du sarcasme dans l'ascenseur avant de lever les yeux au ciel. Si tenté que je porte des pyjamas?! Dis-je en lui offrant un sourire plus que moqueur! Elle me tendait clairement le bâton pour se faire battre. Il n'y avait pas mort d'homme, seulement deux adultes qui sauraient faire face à une situation aussi simple à régler. Je ne ronfle pas, Mlle Petrova et surtout, nous avons d'autres préoccupations qu'une histoire de logistique mal gérée.. Dis-je un peu froidement. Ce n'était que des enfantillages de sa part. Rien d'insurmontable dans ce cas. J'étais sorti de l'appareil avant de me rendre dans notre chambre. Nous allions partager l'espace et puis c'était tout. De toute façon, nous n'avions pas vraiment d'autre choix donc il fallait se faire à la situation. J'avais annoncé vouloir prendre une douche puisque nous avions du temps devant nous. Profiter de l'eau chaude me ferait me plus grand bien avant d'entamer notre séjour. J'avais donc foncé dans la salle de bain en prenant quelques affaires utiles et de quoi me changer ensuite. Je m'étais enfermé dans cette grande salle d'eau avec un énorme miroir et tout le nécessaire à ma disposition. Je me déshabillais et dans l'action, je pensais à la jeune femme de l'autre côté de la porte. Même si évidemment je saurai garder mes distances avec elle, je ne pouvais nier plus longtemps mon attirance pour cette jeune femme insolente et pénible! Elle avait beau me rendre encore plus irritable que d'ordinaire, elle était aussi brillante. Une chose à laquelle je me refusais un peu d'accepter du fait de notre première rencontre. Pourtant, nos relations s'étaient plus ou moins améliorés, en quelque sorte. Elle n'était pas à la abri que je lui remette les idées en place et que je redevienne l'homme imbuvable qu'elle connaissait. Bref, je me trouvais sous la douche, voulant penser à autre chose comme à notre présentation. L'eau coulait sur mon corps, me procurant une sensation de bien-être. J'aurai voulu rester dans cette configuration plus longtemps mais les cris que j'entendis dans la chambre me firent sursauter! Fronçant les sourcils, pensant qu'il y avait danger imminent, je sortis, attrapai une serviette étendue que je mis négligemment avant d'ouvrir la porte de la salle de bain. Que se passe-t-il? Vous allez bien Dr. Petrova? Demandais-je un air sérieux sur le visage. Je la retrouvais debout sur le canapé à observer l'autre bout de la pièce. Bordel mais qu'avait-elle?? Je trouvais ses affaires abandonnées mais surtout, je vis une chose bouger. Je m'en approchais et vis l'araignée. Je me grattais l'arrière du crâne avant de prendre la petite dans ma main, d'ouvrir la fenêtre et de la relâcher dans la nature. Je refermais cette dernière avant de soupirer et de me retourner de manière vive en oubliant de quelle manière j'avais dû mettre ma serviette. Vraiment?? Dis-je au moment où le tissu quitta le tour de ma taille pour rejoindre le sol. Je me retrouvais face à la jeune femme, à l'autre bout de la pièce, certes, mais complètement nu devant son regard apeuré par l'arachnide. Bordel! J'avais certes un corps plaisant mais j'étais quand même en présence de mon étudiante. Je me précipitais sur ma serviette afin de la ramasser et me couvris rapidement. Euh.. Je me râclais la gorge. Que devais-je dire? Quel moment terriblement gênant..


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Message(#) Sujet: Re: Show me your true colors x Szkandär Show me your true colors x Szkandär  EmptyMar 18 Avr - 22:06

Il y a l’air d’avoir vraiment du beau monde à cette convention. Que des pointures de la chirurgie, des grands noms du bistouri, des as de la recherche. Le rêve intégral pour n’importe quel médecin. Et…alors que j’observe en douce ces docteurs dont certains que j’admire depuis des années, je me rends compte du gouffre entre moi, petite étudiante -certes brillantes- et tous ces génies. J’ai un coup d'œil en biais vers Szkandär, que j’imagine pouvoir mettre aussi dans la liste desdits génies, même si je vais bien sûr éviter de lui dire, parce que y’a pas vraiment la place aux compliments dans notre relation. D’ailleurs, je tarde pas à lever les yeux au ciel en soupirant lourdement quand je l’entends s’envoyer des fleurs, tout seul comme un grand. Il a déjà une tellement haute opinion de lui même qu’il faudrait pas en rajouter, sinon il passera bientôt plus les portes. “-Plus modeste tu meurs…” que je marmonne quand même à voix basse, à ma seule attention, alors que mon regard parcourt une nouvelle fois les docteurs présents. Éblouir, rien que ça ? Bon sang, c’est tout un programme, ça. Mais ça reste une très bonne idée. Je suis déjà un peu sortie du lot…grâce à Szkandär, certes, mais aussi grâce à mon travail et mon investissement, et au nom qui figure à côté du sien sur une toute nouvelle procédure chirurgicale.

Bon, en attendant de briller, comme il me l’a si judicieusement suggéré, encore faut-il survivre à la nuit qu’on va devoir passer dans la même chambre, ce qui a pas l’air de le déranger outre mesure, vu que je suis la seule à râler sur ce problème de réservation. On entre dans la cabine d’ascenseur, et je lui lance un regard presque courroucé quand il laisse entendre à demi-voix qu’il dort nu comme un ver. Bon…en d’autres circonstances, ce serait clairement pas déplaisant, mais…il comprend vraiment rien. Bordel. Je tourne une nouvelle fois le regard vers lui quand Szkandär reprend la parole, alors que je fronce les sourcils. Bon sang…en fait, il croit que je suis en train de faire…un putain de caprice ? Je me mords les lèvres quelques secondes, avant de lui faire face, dans le minuscule espace réduit. “-D’autres préoccupations ? Vous n’avez vraiment rien compris…pas vrai ?” que je commence, guettant ses réactions, avant de pousser un nouveau soupir. “-Ce n’est pas une simple lubie. Je ne me suis pas levée ce matin en me disant que ça pourrait être cool d’être casse-pied. Est-ce que vous avez pensé à ce qui pourrait se dire, à l’hôpital, si on apprend que nous avons partagé une chambre d’hôtel ? On ne se dira pas que mon nom est associé au vôtre parce que j’ai travaillé dur pour, que j’ai passé des nuits blanches à étudier, à me documenter, à m’entraîner…on se dira simplement que j’ai couché avec vous, que j’ai joué de mes charmes, et que je me suis contentée d’écarter les cuisses. C’est…humiliant. Et réducteur.” que je débite, en oubliant presque de respirer, m’extirpant de l’ascenseur à l’instant même où les portes s’ouvrent. Un caprice, non mais n’importe quoi !

Bon…au moins, la chambre est pas trop nulle, c’est déjà ça. Je suis tout juste en train de mettre le nez dans mes affaires quand Szkandär m’informe qu’il souhaite se doucher, et pendant que je récupère de quoi peaufiner une énième fois mon intervention, le verrou de la salle de bain se fait entendre, et à peine une poignée de secondes plus tard, l’eau de la douche. Bien, ça me laisse quelques instants de tranquillité, loin du sarcasme de Monsieur le génie de la cardio. Et franchement…j’aurai pu me montrer hyper productive si un machin noir et dégueulasse avait pas pointé son infinité de pattes et sa tronche horrible. Y’a pas à dire, je déteste ces bidules immondes, et c’est comme ça que je me retrouve debout sur le canapé, aussi loin que possible de la chose…en ayant manifestement fait beaucoup trop de bruit, si j’en crois l’arrivée en trombe de Szkandär. Si ça va ? Si…ça va ?! J’ai la tête de quelqu’un qui va bien ? Je me contente donc de hocher vigoureusement la tête, pour lui signifier que non, bordel de merde, ça va pas du tout.

Il finit par repérer l’abomination, et fait le truc le plus bizarre du monde, il la récupère dans sa main. Dans sa main. Sa main !!!!!!!! Mais quelle drôle d’idée ! Je grimace ouvertement alors qu’il ouvre la fenêtre et remet dehors ce suppôt de Satan comme si de rien était, comme si c’était pas une horreur. Bon…au moins, ce machin immonde est plus là. Je consens à descendre du canapé, et lève les yeux au ciel quand il a l’air de trouver ma réaction excessive. On appelle ça une phobie, et ça se contrôle pas. Même quelqu’un comme lui peut le comprendre, non ?! Sauf que j’ai tout juste le temps de réfléchir à une réplique cinglante à lui adresser que l’inimaginable se produit. Ma bouche s'entrouvre quand je vois que la serviette qui était autour de ses hanches quelques secondes plus tôt se trouve désormais par terre. Enfin…en réalité, je suppose qu’elle est par terre, vu que j’ai pas décroché mon regard de son…truc. Bordel de bordel de bordel. “-Vous êtes nu.” Tu parles d’un sens de l’observation hors du commun, Petrova.

J’ai toujours pas décroché mon regard de l’engin, enfin du corps…euh je veux dire de Szkandär quand il récupère la serviette -un peu trop vite si vous voulez mon avis- pour la renouer autour de sa taille. Il rompt cet espèce de silence gênant entre nous par trois petites lettres qui laissent deviner à quel point il est mal à l’aise. “-Wow. Vous êtes gêné. Je ne pensais pas assister à ça un jour.” Ouais, parce qu’il est plutôt du genre à déborder de confiance en lui, et à pas se laisser perturber par quoi que ce soit. Du coup…ouais, c’est plutôt déconcertant. Et un peu plaisant. Je secoue légèrement la tête de droite à gauche, comme pour me sortir de cette espèce de torpeur, et je reprends aussitôt : “-Mais vous ne devriez pas. Nous sommes médecins tous les deux, et nous voyons des corps nus tous les jours. Même s’ils ne sont pas aussi musclés et dessinés que le vôtre…même si là n’est pas la question, évidemment.” Ouais, bon. Des fois il faudrait vraiment que j’apprenne à tenir ma langue, parce que c’était pas vraiment la chose à dire à son titulaire, aussi nu, et séduisant, et beau gosse, et appétissant soit-il. “-Il n’y a pas mort d’homme, on appelle ça un accident. Je vous proposerai bien de me mettre nue à mon tour pour équilibrer les choses, mais j’ai une intervention à peaufiner pour éblouir le gratin des médecins de ce pays.” Et après avoir vérifié que Madame araignée avait pas des frères ou des soeurs planqués dans le coin, je reprends mes notes comme si de rien était, même si mes pensées sont pour l’heure bloquées sur un moment bien particulier.

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